Espaces verts

La gestion différenciée au service de la nature en ville

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 Le constat est sans appel : l’entretien des zones non agricoles (collectivités, particuliers…) représente moins de 10 % de la consommation annuelle française de produits phytosanitaires, mais présente un risque de pollution des eaux 40 fois supérieur aux applications agricoles. Par ailleurs, les effets néfastes des pesticides sur la santé publique sont de plus en plus connus : irritations, nausées et vomissements, brûlures, et même maladies neurodégénératives et cancers. C’est dans ce contexte qu’une nouvelle règlementation prévoit d’interdire l’utilisation de ces produits pour les collectivités en 2016, et en 2022 pour les particuliers.


Pour réagir et anticiper cette nouvelle réglementation, votre commune s’engage cetteCarte du Canton de Bondeville année dans une démarche de gestion différenciée de ses espaces publics, avec l’aide de la Métropole Rouen Normandie et de la FREDON de Haute-Normandie. 14 communes métropolitaines ont déjà été accompagnées à ce jour. Ce soutien se traduit par la mise en place de plans de gestion différenciée et de plan de désherbage de la commune. Les objectifs de l’accompagnement sont de protéger la santé des habitants et la ressource en eau en supprimant les désherbants chimiques, de développer la nature en ville et de rationaliser l’entretien des espaces.

Gestion différenciée des espaces verts 2La gestion différenciée consiste à adapter le mode d’entretien des espaces en fonction de leur fréquentation, de leur usage et de leur localisation. Cela ne signifie pas que les espaces ne sont plus entretenus, mais simplement qu’ils le sont d’une manière différente. Ainsi, les moyens humains et matériels sont adaptés, et la biodiversité favorisée. Pour rappel, la biodiversité correspond à la diversité des milieux naturels, des espèces et des gènes au sein des individus d’une même espèce. Des suivis naturalistes sur la flore et les papillons sont également prévus cet été.

Les pratiques pour l’entretien des espaces évoluent

Les désherbants chimiques vont être remplacés par des techniques de désherbage alternatives comme le désherbage mécanique, thermique ou manuel. Le paillage des massifs est déjà pratiqué par les équipes d’entretien sur les massifs de la commune puisqu’il limite la pousse des végétaux indésirables et réduit ainsi les besoins en désherbage. Quelques espaces minéraux en graviers ou sables stabilisés vont également être végétalisés, notamment dans le cimetière ou dans les parcs municipaux. Ces espaces seront ainsi tondus et n’auront plus besoin de désherbage.

Tonte raisonnée
Les tontes sont espacées sur certains espaces afin de favoriser la biodiversité. En effet, les plantes à fleurs peuvent se développer plus facilement entre deux tontes si elles sont plus espacées et ainsi attirer les insectes pollinisateurs qui s’en nourrissent. Ces derniers vont attirer les oiseaux insectivores et les graines les oiseaux et petits mammifères granivores. La chaine alimentaire est reconstituée ! En parallèle, la coupe de l’herbe est plus haute car une tonte rase favorise la présence de mousse et d’espèces à rosettes banales (pissenlits, pâquerettes, plantains), au détriment des autres espèces fleuries plus rares qui ne supportent pas les tontes rases répétées. Augmenter la hauteur de tonte permet donc de favoriser la biodiversité au sein d’une pelouse en permettant la présence d’un plus grand nombre d’espèces.

 

Gestion différenciée des espaces verts 4Les fauches sont préconisées pour l’entretien des berges du Cailly afin de favoriser la présence d’une flore hélophyte spontanée caractéristique des milieux humides, et de sa faune associée (libellules principalement). Une végétation haute peut également favoriser la nidification d’oiseaux d’eau tels que les canards, les poules d’eau ou les foulques.

Les prairies remplacent parfois les pelouses afin de créer des zones refuges pour un grand nombre d’espèces qui ne trouvent pas leur alimentation et ne sont pas à l’abri des prédateurs dans les pelouses rases. Aussi, plus la fauche est tardive, plus la flore a le temps d’atteindre son stade de fructification et donc de pérenniser le milieu. Le ramassage des produits de fauche est recommandé afin d’appauvrir le sol et ainsi de favoriser une plus grande diversité floristique.
En effet, plus un sol est pauvre d’un point de vue nutritif, plus il est riche d’un point de vue floristique car les espèces les plus rares sont majoritairement oligotrophes, c’est-à-dire qu’elles affectionnent particulièrement les sols pauvres en matière organique. Des cheminements piétons seront aménagés au travers de ces prairies par simple tonte, afin de permettre le passage des piétons et de les inviter à découvrir la richesse naturelle de ces espaces.

Gestion différenciée des espaces verts 3Par conséquent, l’aspect des espaces verts change du fait de l’application de ces nouvelles pratiques plus respectueuses de l’environnement, et c’est à chacun d’entre nous de s’habituer et de faire évoluer son regard en tolérant davantage la flore sauvage spontanée qui pousse autour de nous.

A votre avis, quel est le plus propre… Un espace avec quelques végétaux naturels ou un espace contaminé par les produits chimiques phytosanitaires ?

CoccinelleLa commune s'engage pour la nature!

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Techniques de désherbage alternatif

Ce petit film de 16min, réalisé par Agribio, présente les différentes techniques de désherbage alternatif, qu’elles soient curatives ou préventives. Il aborde également la nécessaire acceptation de la flore spontanée par les populations.  © http://www.gestiondifferenciee.org

http://www.gestiondifferenciee.org/spip.php?article338

La roseraie du parc de la mairie de Notre Dame de Bondeville est consacrée aux rosiers sarmenteux et plus particulièrement aux rosiers nés du croisement de Rosa Wichuraiana avec d’autres variétés. On y trouve également des sarmenteux issus de Rosa Multiflora.

Rosa Wichuraiana

Rosier Wichuraiana cour ST 2013 (3)Ce rosier sauvage blanc, d’origine Coréenne, découvert et décrit par Max Ernst Wichura en 1859, diplomate attaché à la mission prussienne en Chine et au Japon dans les années 1859-60, mort d’une intoxication au monoxyde de carbone en 1866. Il fut ramené du Japon par Monsieur Wichura au jardin botanique de Berlin. Les japonais l’appellent "Ha-No-Ibara", c'est-à-dire "Rosier des champs aux feuilles brillantes".
Le célèbre botaniste belge François Crépin fut le premier à le décrire en 1887 et le dénomma Rosa wichuraiana Semi persistant il étire ses rameaux souples et verts jusqu'à 6 m en bon sol qui peuvent s’enraciner, si on le laisse ramper, il forme un épais tapis impénétrable. Il excelle aussi à l'assaut des arbres où il grimpe à l'aide de ses aiguillons crochus épars, mais redoutables. Il a la particularité d’avoir des feuilles plus foncées et plus brillantes sur les deux faces que Rosae Luciae. Elles sont assez persistantes et composées de 7 ou 9 folioles de 1 à 2,5 cm de long.

Les fleurs simples blanches, aux étamines d’or, odorantes, d’un diamètre de 4 à 5 cm sont réunies en grappes coniques. Elles s’ouvrent tard en saison fin juin, juillet ou en août suivant les régions (après Rosae Luciae). Ses fruits de 1.6 cm sont ovales et rouges foncés.
Il fut cultivé pour la première fois en Europe au jardin Botanique de Bruxelles en 1888. Ce rosier craint le gel.

Rosa Luciae

Monsieur Savatier Chirurgien de la marine, en poste au japon, passionné de botanique a fait avec l’aide de a femme Lucie un inventaire précis de la flore du Japon pour le muséum d’histoire naturelle de Paris.
Lorsque Monsieur Franchet employé du Muséum en charge de nommer ces plantes a reçu le rosier découvert par Monsieur Savatier, il l’a appelé Luciae en reconnaissance du travail effectué par Madame Lucie Savatier.
C’est un rosier aux rameaux rampants ou grimpants de 3 à 5 mètres, aux tiges acajou avec des feuilles, longues de 5 à 10 cm, glabres, formés de cinq à sept folioles, plus rarement neuf.
On retrouve dans les variétés obtenues à partir de ses gènes ce beau feuillage sain et luisant. Les fleurs sont simples à cinq pétales, blanches ivoire ou roses, au parfum frais et délicieux, de 1,5 à 3 cm de diamètre, solitaires ou regroupées en corymbes qui fleurissent en mai juin. Les fruit sont arrondis, mat, acajou foncé.

Les Rosiers sarmenteux issus de Wichuraiana

Ce sont les plus célèbres rosiers grimpants au monde. Ils sont très certainement issus des deux variétés Wichuraiana et Luciae. Car rosiers Wichuraiana et Luciae étaient si proches qu’on les a souvent confondus.

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Quelques auteurs ont insisté pour que Luciae soit reconnu l'ancêtre des sarmenteux, et pour qu’ils soient rebaptisés en conséquence. Cependant, François Crépin lui-même était inflexible. Le type Rosa Luciae n'avait pas été présenté dans l'Europe quand les tous premiers Hybrides Wichuriana furent élevés.
D’autres spécialistes pensent que les variétés américaines sont issues de Wichuriana et que les européennes de Luciaé. Mais rien ne le prouve.
Quoi qu’il en soit, les sarmenteux Wichuriana sont connus sous ce nom depuis plus d'un siècle maintenant.
Aujourd’hui les botanistes asiatiques ont recensé 4 variétés extrêmement proches, dont Luciae et Wichuraiana. Mais seuls ces deux derniers ont été introduits en Europe puis aux États unis.

Les premières hybridations :

C’est par hasard que les rosiers Wichuraiana et Luciae ont été hybridé car à leur introduction
en Europe, ils n’étaient utilisés que comme porte greffe. D’ailleurs Léon Cheneau Rosiériste dans l’Orléanais n’en a toujours fait que cet usage.
Aux états unis en 1888 Jackson Dawson responsable de l’arborétum de l’université de Harvard avait commandé des rosiers chez un pépiniériste de Berlin dont Rosa Bracteata, un autre rosier sauvage originaire de chine. Or c’est le Wichuraiana de Crépin (Luciae) qui lui a été livré par erreur.
Alfred REHDER Taxonomiste à l’Arnold Arborétum a trouvé ce rosier intéressant et en 1893 Jackson Dawson a commencé à l’hybrider avec des rosiers hybrides remontants du XIXème siècle comme Général Jacqueminot.
Ils obtiennent alors William C. Egan en 1900. Grâce à cette erreur les Américains furent les premiers hybrideurs de Wichuraiana. On trouve également South Orange Perfection 1897(Wichuraiana X ‘Mme Hoste’) qui est le tout premier hybride de Wichuraiana ainsi que May Queen en 1898.
Lorsque René Babier, pépinièriste Orléannais a visité l’arborétum de l’université d’Harvard à la fin du XIXème siècle, il a découvert les hybrides de Wichuraiana.
Il n’avait jamais vraiment cultivé de rosier mais conquit par ces vigoureux sarmenteux, il a décidé à son retour en France de les hybrider. De 1900 à 1933 Barbier est devenu le premier obtenteur de rosiers grimpants au monde.
Dès son premier semis il avait obtenu 5 variétés encore cultivées aujourd’hui François Foucard, Paul Transon, Auguste Barbier, René André et le célèbre Albéric Barbier. Monsieur Barbier donnait à ses rosiers les noms des membres de sa famille ou les noms de ses employés.

La roseraie 2

Un phénomène de mode :

Le toujours célèbre ‘Dorothy Perkins’ fut à l’origine d’un véritable engouement pour les rosiers sarmenteux. Grâce à leur grande vitalité et leur exceptionnelle floraison, ils vont connaître un grand succès.
Peu à peu les obtenteurs vont tenter, tout en gardant les qualités exceptionnelles de cette famille d’offrir des fleurs de plus en plus grandes pour satisfaire le goût de l’époque. Quant à la palette de couleurs elle va considérablement s’enrichir avec des jaunes, des cuivres, du saumon du rose, du safran, du grenat.
Aujourd’hui même s’ils ne sont pas remontants, les hybrides de Wichuraiana sont toujours appréciés pour décorer avec élégance et opulence les arches, tonnelles et pergolas de nos jardins.

Les obtenteurs :

  • Cant : La pépinière Cant de Colchester (royaume unis) produit des rosiers depuis 1875 avec tout d’abord B.R.et Frank Cant puis de nos jours avec Roger Pawsey créateurs des rosiers Snow Flake et White Dorothy.
  • Dawson : Il hybrida les premiers Wichuriana avec Hoopes et Thomas aux états unis.
  • Fauque : Hybrideur français d’Orléans 1900-1910 créa 7 hybride dont ‘Gerbe rose’. ‘La Perle’ ‘Diabolo’ ‘ Miss Helyett’ ‘Francis’ et ‘Aviateur Blériot’ ‘gerbe rose’ ‘la perle’.
  • Manda : Aux état unis créateur de ‘Gardenia’, ‘May Queen’ et ‘Jersey Beauty’ en 1899.
  • Norman : (Albert) Diamantaire de métier, Norman croisait des rosiers chez lui à Normandy Surrey au Royaume Uni dans les décennies 1910 à 1950. Il créa ‘Crimson Shower’.
  • Nonin : rosiériste de la région parisienne qui créat Madeleine Lemaire, Me Auguste Nonin Normandie, Petit Louis et Petit René (dédiés à ses neveux).
  • Paul : (Georges) et Georges Laing. Au Royaume Uni de 1872 aux années 1910, ils créèrent une large gamme, dont Lady Godiva.
  • Paul : (William) et Arthur William. Toujours au Royaume Uni, cousins des précédents, ces rosiéristes de Waltmanm créèrent de nombreux grimpant de 1860 aux années 1920 dont Paul'scarlett Climber.
  • Perkin & Jackson : Ce sont des rosiéristes Américain créateur du très célèbre rosier Dorothy Perkin encore très apprécié.
  • Tanne : Rémi Tanne appartenait à une famille de bouchers de Rouen. Il présente ses roses dans des expositions alors qu'il est "rentier", habitant rue Malpalu. En 1910 il expose 300 variétés de roses coupées à Rouen, cette exposition organisée par la Société d'Horticulture de Rouen eut un grand succès, mais il se fait surtout remarquer par ses créations d'hybrides de Luciae et ses rosiers panachés.
    Ses créations vaudront à cet amateur une renommée nationale. La Société Nationale d'Horticulture lui organise sur l'esplanade du Trocadéro à Paris en 1912 une exposition pour présenter ses obtentions, il en présentera plus de 30. Elles seront décrites dans le Journal des Roses.

Parmi les créations de Rémi Tanne ‘ Paul Noël’ ‘Fernand Tanne’ ‘André Louis’ (disparu)

Son fils Fernand Tanne, boucher Route de Neufchâtel à Rouen, fut tué en 1918 pendant la guerre, son père donna son nom à l’un de ses rosiers sarmenteux.
Quant à Paul Noël c’était le directeur du laboratoire d’entomologie de Rouen. Il est inhumé à Bois Guillaume.
C’est Eugène Turbat qui commercialisait les rosiers de Fernand Tanne.
Turbat (Eugène) : Rosiériste orléanais Créa près de 17 hybrides de wichuraiana dont ‘Louis Sauvage’ ‘Beauté orléanaise’ La Fraicheur’ ‘Papa Rouillard’ et ‘Ardon’ entre 1917 et 1925.
Van Fleet : (Walter) Dans les années 1890 à 1920 médecin de son état, il a croisé des rosiers en amateur, puis pour le département d'agriculture. Visant à la résistance aux maladies, grâce à l'emploi d'espèces, il a créé de nombreuses variétés dont le célèbre ‘American Pillar’ en 1906

Petites anecdotes.

Le Rosier Fernand Tanne obtenu en France par Tanne et le Rosier Gardénia obtenu par Horvath / Manda & Pitcher, 1899 sont si ressemblant qu’il est possible qu’ils soient vendus l’un pour l’autre.
Les rosiers Paul Transon et Paul Noël sont également très ressemblant pourtant l’un a été obtenu avec’ L’idéa’l et l’autre avec ‘Monsieur Tillier’.
Un Allemand Monsieur HETSEL a cherché à obtenir des variétés plus résistantes à l’oïdium, sans aiguillon et remontant en les croisant avec des polyantha...
Il a longtemps cultivé ses pieds mère sur le rebord de sa fenêtre à Stuttgart. Il devait les déplacer tous les jours pour les faire bénéficier du meilleur ensoleillement possible avant de s’installer dans un lieu plus propice. Il a obtenu super Dodothy et Super Excelsa. Mais ses variétés étaient moins grandes.
Le rosier ‘Domaine de Courson’ obtenu par Meilland en 1996 n’a pas de parenté connu. Il est classé en grimpant moderne. Il forme d’énormes buissons et connaît un grand succès. Ses petites feuilles luisantes l’apparentent pourtant à Wichuraiana.
Les rosiéristes Barbier et Tanne ont surtout utilisé Luciaé pour faire leurs hybridations .Les fleurs obtenues avec Luciaé sont plus grandes que celles obtenues avec Wichuraiana.
Les frères Barbier ont eu beaucoup de chance.
Lors de l’une de leur toute première hybridation en croisant Luciae avec L’idéal ils ont obtenu 10 graines dont 5 ont germé.
De ses 5 graines sont nés, René André (rouge et jaune safran), Paul Transon (vieux rose), François Foucard (blanc crème), Auguste Barbier (violet centre blanc) malheureusement disparu et Elisa Robichon (rose teinté de lilas) avec donc une palette de couleurs très variées. Cela s’explique par le fait que le rosier’ l’ideal’ était lui-même issu du croisement de nombreux rosiers.
Un Wichuraiana X Rugosa a donné le sous-groupe des Kordésii dont le premier élément est Max Graff.
Les Wichuraiana croisés avec des polyanthas ont donné naissance au groupe des polyanthas modernes dont Yvonne Rabier est l’un des premiers.
Théoriquement les rosiers sarmenteux sont taillés de façon à favoriser le renouvellement des charpentières en éliminant les vieilles tiges.
Or Monsieur LEMONIER, collectionneur passionné par les roses normandes nous a raconté avoir vu un rosier Paul Noël palissé en haie sur 25m de long taillé par le propriétaire au taille haie. Ce rosier n’avait pour tige que de grosses et très vieilles charpentières noires.
Tout le contraire de ce qu’il faut faire. Sa floraison était pourtant très abondante avec une belle remontée.

Voici quelques définitions pour mieux comprendre les termes décrivant l'ascendance des variétés :

Cultivar : Variante d'une espèce.

X : (signe de la multiplication) Signe conventionnel placé devant le nom d'une plante ou devant son épithète d'espèce pour en signaler l'origine hybride, naturelle ou artificielle.

Hybride : Végétal issu de la pollinisation croisée de deux espèces, que le croisement ait eu lieu spontanément ou qu'il soit délibérément provoqué par l'homme.

Pollinisation : Transfert de pollen d’une fleur à l'autre.

Pollen : Poussière jaune portée par les étamines des plantes à fleurs contenant le matériau génétique mâle.

Sport : Forme de variété issue d'une simple mutation d'une plante mère reproduite par bouturage où écussonnage.

Ecussonnage : Greffe en écusson, un bourgeon (œil où écusson) est prélevé sur le sujet que l'on désire reproduire pour être inséré sur le porte greffe.

Synonyme : Dans la nomenclature botanique, cela désigne un nom scientifique qui n'est plus valide, mais mentionné pour mémoire; précédé de l'abréviation « syn. »

Pour les rosiers, les cultivars précédés de l'abréviation « syn. »sont parfaitement valides ; pour des raisons commerciales, beaucoup de rosiers portent divers noms suivant les pays.

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Jackson Dawson

Arnold Arborétum d’Harvard

 

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