Un territoire marqué par l’industrie

Musée industriel de la Corderie ValloisLe Musée de La Corderie Valois 5  

La Corderie Vallois est une ancienne filature de coton du tout début du XIXe siècle devenue Corderie et aujourd’hui transformée en musée. Il a été ouvert au public en 1994.

Le Musée de La Corderie Valois 4Le bâtiment, construit en pans de bois, est un carré de 17 m de côté qui comporte quatre niveaux ; trois faces sont recouvertes d’ardoises. La façade principale est recouverte de plâtre coloré et mouluré. De larges fenêtres rectangulaires laissent pénétrer la lumière. La corderie, en tant que construction est un véritable témoignage de la technique traditionnelle utilisée sous la Restauration pour l’édification des premières manufactures actionnées par l’énergie hydraulique.

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Informations pratiques

Le Musée de La Corderie Valois 2 Musée de la corderie Vallois 1 Le Musée de La Corderie Valois 3

Inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques dès 1975, ce site devient un musée départemental qui témoigne de la condition ouvrière.

La cheminée Gresland

Cette cheminée de briques, présente depuis presque un siècle et demi., a été édifiée en 1868-1870, à une époque où le charbon remplace l’eau de la rivière de Cailly comme source d’énergie pour faire fonctionner les machines des usines.

Depuis 1866, dans l’entreprise familiale « Gresland », surnommée « l’usine des champs », on fabrique des mèches de coton pour les bougies et des fils blanchis et teints pour le tissage.. La cheminée ne fume plus mais elle est toujours là, visible de loin et d’un accès facile. Elle culmine à près de cinquante mètres ; sa hauteur initiale était de 55 mètres et comportait un couronnement octogonal.1875 - Ets Gresland - sortie des ouvriers NB

En octobre 1998 la ville de Notre-Dame de Bondeville est félicitée et récompensée pour sa restauration par une distinction de la Société pour la Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France (La S.P.P.E.F.) reçue à Paris, au Sénat.
Quelques mois plus tard, la ville est de nouveau distinguée : elle reçoit le prix départemental 1999 du « Concours des villages gagnants » organisé par l’Association des maires de France, le Crédit local de France et la Fédération française du bâtiment.

Cheminée gresland  2 La cheminée Gresland 1 La cheminée Gresland en restauration

 

Le départ de l’entreprise Verdière pose le problème de l’existence et de la survie de ce « donjon de l’industrie ». En décembre 2003, par décision du Conseil Municipal, la commune devient propriétaire du monument. Cependant la cheminée de briques se doit d’être périodiquement entretenue et remise en état afin d’éviter les dégradations importantes et de réparer les dégâts causés par les intempéries et les années qui passent…

La zone Gresland 2 La zone Gresland

Témoin du passé textile de la commune et de la Vallée du Cailly, l’ancienne cheminée de l’usine est devenue un élément architectural, pédagogique et patrimonial qui fait partie de l’histoire industrielle et de la mémoire collective régionale.

L’activité Industrielle

Petit à petit, c’est la disparition de l’industrie textile. La filature Gresland ferme ses portes au début des années 80. Seule la partie teinture restera en activité avec le maintien de la fabrication de la mèche à bougie jusqu’en 2008.

La Compagnie Rouennaise du Linoleum – C.R.L. – stoppe en 1969 la fabrication du célèbre linoléum, revêtement de sol souple à base de lin et de liège.
L’ensemble du site deviendra une multipropriété divisée en lots vendus ou loués à des entreprises du bâtiment… Il se dégradera progressivement jusqu’au jour où l’actuelle Municipalité, lasse du climat d’insécurité qui y règne (incendies, squatts, dégradations et dépôts d’ordures) décidera de l’acquisition de la majeure partie du site et de la démolition des bâtiments désertifiés.
Des études sont actuellement menées avec le concours de l’Etablissement Public Foncier de Normandie (E.P.F.N.) pour l’achèvement des démolitions et la reconversion du site.

Usine ASPEN

Les laboratoires CHOAY abandonnent la fabrication de leurs anticoagulants à partir d’extraits animaux pour utiliser des produits de synthèse.

SANOFI SYNTHELABO, devenu par la suite GSK, a été jusqu’à présent le fer de lance de l’emploi dans notre commune avec, entre autres, la fabrication de la seringue rétractable. L’usine a été récemment cédée au groupe Sud Africain ASPEN.